L'AJR condamne les violences à l’encontre des étudiants grévistes à l’Université de Montpellier

Publié le par Permanence nationale de l'AJR

Communiqué du 26 mars 2018

Le 22 mars dernier, un groupe de nervis cagoulés est intervenu contre des étudiants occupant un amphithéâtre de l’UFR de droit et science politique, dans le cadre de la mobilisation contre la sélection à l’Université et la réforme du bac, pour le retrait de la loi ORE. Les assaillants étaient armés bâtons et plusieurs étudiants ont été blessés. Le doyen de la faculté de droit Philippe Pétel suites aux accusations de complicité a dû démissionner. Il ne voulait pas "blâmer" les auteurs des violences...

Il y a un climat délétère qui s’installe. C'est ce gouvernement qui a décidé de s'attaquer à tous les droits, ceux des étudiants, des personnels de l'université, des cheminots, des fonctionnaires, qui encourage ce climat : à Toulouse où la mobilisation tiens bon depuis des mois, avec jusqu’à 2500 étudiants et personnels réunis, c'est le gouvernement qui décide de la dissolution du CA, et de l'intervention de la police !

Le gouvernement MACRON cherche à empêcher la mobilisation, car il craint la mobilisation unie des jeunes et des travailleurs. Le 22 mars, tous ont cherché à faire converger leurs forces dans une même grève contre ce gouvernement. Le 3 avril, c'est la question de la grève reconductible qui est posée chez les cheminots. La coordination Nationale étudiante appelle à tenir des AG le 3. Ce gouvernement craint l'embrasement.

Nous réaffirmons : ces violences et ces attaques contre les étudiants qui se mobilisent contre la casse de leurs droits est inacceptable ! Nous exigeons que justice soit faite. Nous soutenons totalement les personnels et les étudiants de MONTPELLIER qui ont décidé, avec leurs syndicats, de poursuivre la mobilisation jusqu'à la satisfaction de leurs revendication : le retrait de la loi ORE !

2500 étudiants en AG votent la poursuite du mouvement, après les agressions.

 

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