AJR POI / Tract Informations N°5

Publié le par Permanence nationale de l'AJR

La mobilisation dans les facs s’étend

Macron répond par la répression

 

Le 20 avril à l’aube, Macron envoie les CRS à Tolbiac pour en déloger les étudiants.

Le même jour, Macron déclare « le défi des prochains jours c’est la tenue des examens ».

 

La répression, c’est la réponse de Macron à la mobilisation qui augmente et se renforce dans les facs pour le retrait de la loi ORE. Les AG qui se tiennent dans des dizaines d’universités sont de plus en plus nombreuses : 500 à Angers, 1500 à Tolbiac quelques heures après l’intervention des CRS, 2000 à Nanterre, 3000 à Rennes 2…

 

Le 19 avril, des milliers d’étudiants sont descendus dans la rue, rejoints, pour la première fois depuis des mois, par des milliers de lycéens.

 

Et Macron ose parler d’une minorité « d’agitateurs professionnels » ?

En réalité c’est sa ministre qui est de plus en plus isolée.

 

Depuis des mois, l’unité de la majorité des fédérations syndicales de l’enseignement avec l’UNEF et les organisations lycéennes est totale pour exiger le retrait de la loi ORE, de parcoursup et de la réforme du Bac.

Ils viennent de décider de quitter les concertations en cours sur la licence.

 

Toutes les déclarations de Macron et de Vidal ne peuvent cacher la crise qui s’est ouverte :

  • le 18 avril, 6 présidents signent une tribune appelant le gouvernement à « ouvrir des négociations pour sortir de l’impasse »,
  • le 19 avril, 63 présidents d’université s’inquiètent que la réforme ne soit « condamnée à l’échec »,
  • les présidents des universités de Poitiers, de Rouen… annoncent qu’ils ne mettront pas en place la sélection.

Extrait du communiqué de l’université de Poitiers : « La loi ORE (…) instaure un système de classement des candidatures des bacheliers par les universités dans toutes les filières. Cette réforme n’est pas seulement technique. Décidée et mise en œuvre à un rythme soutenu, elle modifie l’accès à l’enseignement supérieur et de la recherche, ce qui suscite la crainte légitime de la jeunesse, des familles et de la communauté universitaire. Dans ce contexte, l’université de Poitiers reste attachée au principe de libre accès à l'enseignement supérieur et à ses missions de service public. Elle s’engage à accepter, sans condition, toutes les candidatures, tous bacs confondus (…) ».

 

Alors Macron veut passer coûte que coûte. Il envoie les forces de l’ordre. Son ministre de l’intérieur multiplie les déclarations menaçantes. Ils passent en force comme ils passent en force face aux cheminots qui sont massivement en grève.

 

Avec les étudiants, les personnels, leurs syndicats, nous sommes totalement déterminés à obtenir le retrait de la loi ORE, qui impose la sélection à l’entrée de l’université et va faire exploser la licence comme diplôme national : 

 

Macron ne laisse qu’une solution :

 

AMPLIFIONS LA MOBILISATION, ORGANISONS NOS AG

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